Les secrets du 11 septembre

Attentat

18 ans après l’attentat qui a touché Washington le 11 septembre, une fuite de plusieurs centaines de dossiers de la DGSE apportent de nouvelles informations sur ces attaques djihadistes revendiquées par le groupe Al-Qaïda. Parmi les données analysées par notre rédaction, un rapport indique l’existence d’un survivant qui aurait été passager d’un des avions au moment des attaques. Le rapport étant codé nous n’avons pas réussi à en extraire l’intégralité des éléments, mais Blackbird serait le nom de code utilisé pour cet homme. En recoupant plusieurs sources d’informations nous avons reconstitué certaines parties du parcours de cet agent dont la révélation médiatique ébranle les sphères politiques et militaires depuis des semaines. Des proches de Claude Silberzahn assurent qu’il était lui-même en étroite collaboration avec Blackbird au sein de la DGSE de 1985 jusqu’en 1995 (Direction Général de la Sécurité Extérieure) mais ses fonctions restent floues, certains évoquant à la fois une importante activité d’"homme de terrain" mais aussi un pouvoir décisionnel au sein du Service Action. Ce nom apparaît à plusieurs reprises dans des rapports sur l’ancien président François Mitterrand, notamment ceux concernant l’Affaire du Rainbow Warrior, le navire de l’organisation Greenpeace qui fut coulé par les services secrets français en 1985. Sa trace se perd en 1995 jusqu’à réapparaître dans la quasi intégralité des dossiers secrets d’Alliance Base, organisme spécialisé dans la lutte anti-terrorisme créé en 2002 par le président français Jacques Chirac et le président américain George W. Bush. De nouveau, son rôle est indéterminé mais sa présence confirmée à bord d’un avion le 11/09 soulève beaucoup de questions quant à l’implication des services de renseignement français dans les attentats et son ingérence internationale. La DGSE ne s’est pas encore exprimée publiquement sur ces révélations, mais déjà beaucoup de médias mettent en lumière la défaillance de notre système de sécurité et remettent en question son efficacité ainsi que la notion de raison d’état.